Editeur: Le Lys Bleu - février 2019

ISBN: 9 782851 135520

Broché: 12.8 € -Version numérique: 4.99€

Extraits: 

Une bibliothèque, encore plus une médiathèque, c'est un lieu magique, un formidable puits de savoir et de culture. C'est «un lieu fondamental de l'égalité de l'accès au savoir, un lieu de liberté individuelle et de citoyenneté», souligne l'historien et politologue Patrick Weil. Et lorsqu'on a conscience de l'importance de la culture dans l'éducation, on peut saisir la place de choix qu'elle doit tenir dans une ville.

Le concept même de bibliothèque a près de six mille ans ! Dès l'apparition des tablettes (pas numériques, mais d'argile, sur lesquelles on gravait le texte avec un «calame», roseau taillé, ou une plume d'oiseau), on pensa à créer des endroits pour les classer et les conserver.


Enfant, j'éditais un journal, un hebdomadaire. J'avais neuf, dix ans, et je m'inspirais des périodiques qu'achetait mon père. J'utilisais une double feuille de papier bulle, j'y créais des colonnes, des cadres, et j'y écrivais mes articles, après avoir tracé des lignes à la règle; je rajoutais des dessins, ou des illustrations découpées dans les vrais revues. J'y parlais de météo, de résultats sportifs, j'y commentais l'actualité qui m'avait interpellé, un poème ou une récitation apprise à l'école, et j'y mettais même des blagues. Je «publiais» ainsi une dizaine de numéros, à un seul exemplaire, destiné à un seul lecteur: moi-même ! Puis j'ai grandi et oublié cette activité.

Correspondant

Je n'aurais jamais imaginé que je deviendrai correspondant d'un journal. Aussi ai-je été très étonné que l'on me propose de prendre la succession d'une correspondante qui cessait sa mission. 

Je me suis donc retrouvé correspondant du quotidien Sud-Ouest, pour lequel je devais couvrir cinq communes, Pontonx sur l'Adour, d'un côté, et Candresse, Narrosse, Saugnac & Cambran, et Yzosse, de l'autre côté de Dax.

J'ai donc décidé de relater cette expérience, afin de partager avec les lecteurs les événements les plus intéressants, et surtout leur parler des rencontres particulières que j'ai pu faire. N'écrivant pas pour le journal Sud-Ouest, je peux me permettre de faire des digressions, de livrer mon ressenti, et donner quelques opinions tout à fait subjectives.

Dans ce livre, j'explique ce qu'est un correspondant, quelles sont ses relations avec le public et avec le journal. Puis je décris le territoire sur lequel j'ai évolué, parce que j'espère bien que cet ouvrage sera lu un peu partout en France. Puis je parle des événements que j'ai couverts, classés par thèmes: fêtes et festivals, manifestations des associations, conseils municipaux, marronniers, événements spéciaux... Au fil des chapitres, je dresse quelques portraits succincts de certaines des personnes que j'ai rencontrées, en développant davantage quelques personnages publics.

Extraits:

Dans mon livre «Le petit français», je parle de la kermesse des provinces de France, qui se tenait chaque année à Casablanca, à la fin de l'année scolaire. Chaque province avait un stand représentatif de sa gastronomie et de son folklore. Les spécialités étaient importées de France. Il y avait aussi des jeux, de la musique. Un camarade de classe, excellent musicien, y jouait; d'autres camarades faisaient partie des bénévoles qui tenaient les stands, chacun de sa région; j'aimais les y retrouver. J'avais été particulièrement attiré par les échassiers de l'Adour. Cette kermesse est restée pour moi un excellent souvenir, j'étais donc prédisposé à aimer cette région.

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Ce territoire dispose de 112 kilomètres de littoral, la «côte d'argent», plus longue plage d'Europe, avec ses nombreuses stations balnéaires. Il y a beaucoup de lacs et d'étangs, des réserves naturelles, dont le Parc Régional des Landes de Gascogne, et la forêt couvre les deux-tiers du département. C'est dire que la nature y tient une place prépondérante.Par sa superficie, 9364 kilomètres carrés, le département des Landes est au deuxième rang en France. Le fleuve Adour le coupe en deux, d'est en ouest; la partie nord est plate et monotone, la partie sud, plus variée et vallonnée. Il présentait aux regards des voyageurs d'antan, notamment des pèlerins se dirigeant vers Saint-Jacques de Compostelle, une alternance de marais lugubres et de déserts de sable. Napoléon III, qui aimait séjourner à Biarritz, fit assécher les marais et planter des pins. D'insalubre, pauvre et inculte, la région est devenue prospère grâce à l'exploitation forestière et l'industrie de la gemme.  

Témoignages de lecteurs:

2h du matin et fini...Merci pour ces bons moments....Mes pages préférées : 113 et 114 😉...
Si tout le monde pensait pareil, tout irait mieux...

(Marie-Agnès G, Facebook, le soir même de l'achat du livre)

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